WordPress est une plate-forme de blogging qui nécessite certains ajustements pour pouvoir être SEO friendly, c'est à dire lisible et apprécié de Google. Un avantage essentiel à la renommée de votre site et donc essentiel pour la croissance de votre chiffre d'affaire…
Google aime les contenus récents et un rythme de publication élevé. L’algorithme Query Deserve Freshness (QDF) avantage les sites au contenu récent sur les tendances de recherche les plus populaires : il faut donc identifier des sujets chauds pour gagner en visibilité.D'autre part le contenu important doit être mis en avant, aussi bien par CSS, que dans la construction de la page.
Article VS Page
Dans la toute première version de WP, les pages n’existaient pas. Quand on voulait faire un article pour donner ses informations de contact ou présenter son produit, celui-ci disparaissait peu à peu dans les profondeurs du blog. Il fallait donc une sorte de publication en dehors du « cycle chronologique », alors WP a proposé des pages. Ces pages ne peuvent pas être affectées à des catégories ou à des tags (il existe des plugins qui permettent de le faire cependant), et n’étaient pas incluses dans les résultats de recherche, jusqu’à une version récente de WP. Comme elles ne disparaissaient pas dans les archives du blog, il n’y avait pas besoin de les rechercher. Plus simple et moins de fonctionnalités. Un autre avantage est la facilité de faire des présentations différentes par page, avec les templates de pages. Mais cela est possible pour tous les autres éléments de contenu. Dans les attributs de la page, on peux choisir la « page parent ». Il faut d'ailleurs rédiger les articles importants en tant que page, car un billet voit la densité de ses mots-clés dilués par les commentaires. Une page peut-être mise à jour à volonté, et les nouveautés apportées sur celle-ci peuvent faire l'objet d'un billet séparé.
Catégorie VS Tag
Les catégories sont des éléments qu’on peut organiser en hiérarchies,. Les catégories sont un élément important de WP en standard. Un article a obligatoirement au moins une catégorie, mais pas forcement de tags. On peut attacher une description aux catégories, ce qui forme un « terme ». Il faut les utiliser richement, sans redondance. Avec une certaine config de permalien, la catégorie apparaît avant le titre de l’article. Mais pour plusieurs catégories sur le même article, une seule est dans l’URL. Et si vous affichez l’article dans la catégorie « A » et que l’article utilise la catégorie « B » dans l’URL, Google peut penser qu’il y a une mauvaise répartition du contenu dans la navigation. La solution est de liez vos articles à des tags, plutôt qu’à plusieurs catégories (par contre, il faut faire attention au DUST). C'est pour éviter ces complications que presse-citronassocie chacun de ses articles à une seule catégorie. Mais d'autre part l’usage de plusieurs catégories facilite la recherche, et demeure utile pour faire apparaître l’article dans des listes d’articles différentes, ce qui optimise le référencement.
Les tags, apparus après les catégories, sont comme des mots clés attachés à un article, sans aucune hiérarchie. Ils jouent un rôle moindre en matière de SEO car Google ne s’appuie plus dessus pour classer ses résultats, hormis pour les sites visibles dans Google Actualités (balise spécifique nécessaire). Chaque nouveau tag créé sur WP donne naissance à un ou plusieurs liens, ce qui peut être mal vu par les robots. On peut en mettre 3 ou 4 par article au maximum, réutilisable par la suite. Le bénéfice du tag se voit quand il permet de mettre un morceau de contenu en rapport avec un autre, et plus particulièrement un groupe de billet avec un autre (Yoast a d'ailleurs sorti un outil pour modifier les tags).
URL WP
Pour pouvoir changer la structure de vos permaliens, il faut que votre hébergement supporte la réécriture d’URL. Si tel n’est pas le cas, vous pouvez toujours bénéficier des structures de permaliens citées ci-dessous en les préfixant par /index.php. Pour choisir sa configuration d'URL, il faut garder en tête que Google ne prends en compte que les 3 ou 4 premières expressions des liens.
Le permalien de base avec en paramètre le numéro du billet :
http://monsite.com?p=123
On perd l’opportunité SEO d’y placer quelques mots clés. Le lecteur n’est pas guidé et n’a aucun indice pour savoir s’il arrive sur la bonne page.
Avec la date :
http://monsite.com/2009/09/16/sample-post/
http://monsite.com/2009/09/sample-post/
Le premier est superflu. Si vous voulez ajouter des mots/nombres à vos URL, il faut une bonne raison, ou qu’ils aient une valeur en tant que mots-clés. Certains internautes recherchent du contenu frais et risquent de passer à côté du votre par a priori (on peut cependant modifier la date du billet avec un hack). Dans le second on construit une structure chronologique fixe. Avec des articles programmés et un changement de date, on risque des erreurs 404 avec des billets liés. Notons qu'avec des articles froids, la date de publication n’a pas d’importance.
http://monsite.com/archives/123
Il réunit les inconvénients précédents : absence de lisibilité, de mots clés et le mot « archives » suggère une ancienneté. De surcroît il faut éviter d’utiliser les mots « outils ».
http://www.nomdusite.fr/%category%/%postname% => http://monsite.com/categorie/nom du billet/
Inconvénients : on peut avoir un billet avec 2 url :
http://monsite.com/SEO/google/
et
http://monsite.com/moteurs_de_recherche/google/
WP va décider laquelle a la priorité. Si vous changer ou renommer vos catégories, vous allez avoir un énorme travail de redirections 301 à réaliser (il existe cependant un plugin pour faire des redirections). La présence du terme /%category%/ n’est pas obligatoire mais elle permet de faire remonter un mot clé dans l’url (dans le cas où le nom de vos catégories de blogs soient pertinentes). Comme WP recommande de commencer les permaliens par des chiffres, on peut mettre l’année avant la catégorie.
Une variante :
http://exemple.com/categorie/1234/
Déconseillé à moins d’avoir un nombre très important de billets, ou ayant des titres similaires (15 variantes d’une recette par exemple).
Meilleure combinaison :
http://monsite.com/titre-billet/
Court et on peut y mettre ses mots clés. Si on a un doublon, WP ajoute automatiquement un numéro à la fin :
http://monsite.com/titre-billet-2/
Par contre, on ne peut rien exclure via le fichier robots.txt. Il faudra soit exclure les URL billet par billet, soit utiliser les meta data. L'URL contient donc les mots-clés du titre séparés par un tiret et sans autres superflus. C'est pratique car les URL courtes sont plus facile à mémoriser et visualiser. De plus, sachant que les URL sont reprisent dans les snippets de Google, c'est mieux d'avoir des mots-clés identifiant clairement le contenu.
Spécificité pour Google News, afficher un numéro unique à trois chiffres :
http://monsite.com/234article.html
Pour GN les structures des URL ne doivent pas être modifiées (ni les textes des articles). Il est plus intéressant d’avoir les mots clés avant les 3 numéros obligatoires, et c’est plus lisible : http://monsite.com/titre-billet-456/
Même si peu de sites peuvent prétendre à apparaître sur GN, c'est prendre les devants, et il y a peut-être d'autres solutions que GN qui peuvent demander la même chose. Mais commencer les URL par du texte ralenti les performance de WordPress. En utilisant l'identifiant de l'article au début de l'URL, WordPress est mieux optimisé. WP distingue ainsi plus rapidement les URL d'articles par rapport aux URL de catégories ou de pages. On gagne donc du temps de chargement mais avoir une url “propre” sans chiffre, c’est avoir des mot-clés plus facilement et rapidement lisibles pour les lecteurs, et surtout pour les moteurs.
/%postname%-%post_id%
On enlève %category% afin de raccourcir l'URL.
On peut ajouter l’extension .html à chacune d’entre elle pour les rendre plus « propres ». Effectivement, cette extension donne un aspect « statique » aux billets et aux pages, au contraire de .php par exemple, qui indique au moteur un contenu dynamique et donc limite la fréquence de visite ses visites ultérieures. Considérons que nous avons une page “How To Make A Million Dollars In 1 Year” dans une catégorie nommée “Make Money Online”, comparons avec et sans extension :
/make-money-online/how-to-make-a-million-dollars-in-1-year/
ou
/make-money-online/how-to-make-a-million-dollars-in-1-year.html/. Certains pensent que
Le dernier est meilleur car considéré de niveau hiérarchique supérieur, ce que Google apprécie. L’inconvénient de cette utilisation, c’est que WP génère des URL sans slash de fin lorsque l’URL ne se termine pas par l'extension .html. Typiquement, on rencontre le cas dans les URL des catégories et des pages http://www.nomdusite.fr/nomdelacategorie au lieu dehttp://www.nomdusite.fr/nomdelacategorie/.De plus si un jour on arrête d'utiliser WP au profit d'une autre solution, il convient de ne pas indiquer l'extension de fichier (ici .html). Ainsi, le contenu n'est pas dépendant d'une technologie (php, asp …).
URL avec ou sans catégorie ?
Un mot clé bien choisi dans une URL peut avoir un impact positif sur votre référencement naturel, mais ce n'est pas le critère déterminant pour positionner votre page. C'est donc une bonne pratique de s'attarder sur les mots clés de vos adresses (pour le visiteur comme pour le moteur de recherche), mais ce n'est pas cet élément qui vous permettra d'améliorer en profondeur votre visibilité. Il est en possible d'avoir des adresses de trois types :
categorie/slug/
categorie/sous-categorie/slug
slug/
La troisième solution est souvent préférable. En soi, les trois structures vont avoir le même impact sur le positionnement de vos pages. Le slug peut en effet contenir un mot clé lié à la catégorie, et ainsi être tout aussi efficace que l'URL qui intégrerait le même mot clé dans la catégorie. Par exemple, pour un mot clé truc :
monsite.com/truc/super-mot-cle/
monsite.com/truc-super-mot-cle/
La seconde URL sera meilleure dans la catégorisation des contenus, dans le maillage interne et dans les éventuelles erreurs que vous pourriez commettre. Avec le 1er format d'adresse, un même contenu est accessible depuis différentes URL. Il est donc conseillé de n'avoir qu'un seul niveau dans son URL, ce qui évitera tout problème de catégorisation ou de déplacement de contenu, car il est préférable que l'URL perdure dans le temps, sans redirections inutiles qui en plus font perdre les votes sociaux de Facebook, Twitter et Google+ (qui valorisent la qualité de vos publications aux yeux du visiteur). Même avec l'utilisation de la balise méta « canonical », les adresses dupliquées sont néfastes pour le maillage interne et le référencement. Cela dilue la popularité entre contenus similaires. En conséquence, le slug de chaque publication doit respecter deux critères :
Compréhensible (ne pas être rattachée au nom de domaine ou à une catégorie)
Court (ne pas contenir trop de mots clés)
Le mot category dans l’url est inutile pour plusieurs raisons : le nom de la catégorie est justement annoncé juste après. Il est vide de sens et allonge l’url inutilement, ce qui est mauvais à la fois pour l’ergonomie générale du site et pour son référencement.
Pour l'enlever :
Soit on choisit un “préfixe” dans la configuration des permaliens. Cette astuce permet de pousser un mot clé intéressant pour le référencement de votre site si cela est possible. Le mot category sera ainsi remplacé par le mot de votre choix.
Soit onutilise un plugin adéquat. Il y a WP No Category Base mais il en existe d’autres : le plugin WordPress SEO de Yoast permet de le faire très facilement :
Afficher les sous-catégories
www.monsite.com/catégorie/sous-catégorie
En mode édition d’articles, dans la partie « catégorie » à droite, et non la catégorie parent plus la sous-catégorie. S'il y a plusieurs sous-catégories et que vous voulez indiquer le chemin complet dans le permalien, alors cochez la sous-sous-catégorie. Le chemin indiqué dans votre permalien intégrera alors le chemin complet de la racine de votre site jusqu’à la sous-catégorie cochée :
Attention cependant au DUST (Different URLs with Similar Text) et au duplicate content quand votre site est accessible depuis différentes URL, par exemple http://www.mon-site.com, http://mon-site.com, http://mon-site.com/index.php. Il faut décider de l’adresse sur laquelle communiquer : http://mon-site.com ou http://www.mon-site.com. Une fois décidé, il faut faire la redirection de l’un vers l’autre afin que vous n’ayez plus qu’un seul et même site. Pour la version www, voilà ce qu'il faut mettre dans le fichier .htacces :
RewriteEngine on
RewriteCond %{HTTP_HOST} ^mon-site.com .com$
RewriteRule ^(.*) http://www.mon-site.com/$1 [QSA,L,R=301]
Deuxièmement, il faut que la page appelée par le serveur soit également redirigée vers la vraie page d’accueil du site. http://www.mon-site.com/index.php devra être redirigée vers http://www.mon-site.com. Il en va de même pour http://www.mon-site.com/ vers http://www.mon-site.com. L’extension .html à la fin évite le contenu dupliqué avec des URL qui pourraient se terminer avec un / réservées aux répertoires. Pour aller plus loin dans le problème de DUST, il faut également ajouter l’attribut « canonical » à vos pages, cela aidera les moteurs de recherche à en savoir plus. Il est recommandé dans Google Webmaster Tools de sélectionner le nom de domaine préféré :
WP permet aussi d’éviter le duplicate content via l’option de découpage des articles. Les articles sont répertoriés sur votre page d’accueil, dans les catégories auxquelles vous l’avez rattaché, dans les pages de tags ou encore dans les archives. Pour ne pas afficher la totalité de ses articles à ces endroits, vous pouvez personnaliser votre thème WP afin de n’afficher qu’un extrait de vos articles. Vous pouvez également utiliser la balise <!--more--> directement dans vos articles pour le couper à l’endroit souhaité. Vous pouvez aussi vous servir de la fonction “extrait” (ou excerpt) qui affiche votre résumé, ou à défaut les 55 premiers mots du billet. Cependant toutes ces solutions contraignent le lecteur à cliquer sur un lien pour lire la suite.
Norme HTTP des URL
Un répertoire se termine par un slash
Un contenu (article, page, …) se termine sans slash (donc soit vide, soit avec une extension)
Si on rajoute un slash à l'URL d'un contenu, celui-ci doit rediriger en 301 vers la vraie URL (générer une erreur 404 est déconseillé pour l'expérience utilisateur).
Si un répertoire ne possède qu'un seul contenu, alors le répertoire n'a pas lieu d'être et devrait devenir le contenu. Cette vision est correcte et n'est cependant pas meilleure que celle qui affiche les répertoires et les contenus de manière identique. D'ailleurs, on retrouve de grandes disparités (en avril 2012) sur de grands sites français, qui sont pourtant tous bien référencés :
Libération.fr utilise des URL sans fermeture (la version avec slash provoque un bug).
Mashable FR ferme toutes ses adresses avec un slash.
LeMonde ferme ses URL avec une extension et avec un slash pour les catégories.
AutoPlus ne ferme pas ses URL, et la version avec slash est une duplication de contenu.
Les doublons
La fin de vos URL doivent empêcher la duplication de vos articles. Sur certains sites, des variantes d'une même adresse vont afficher les mêmes contenus, mais les moteurs de recherche vont pourtant les considérer comme des publications différentes, comme par exemple avec :
monsite.com/mon-adresse
monsite.com/mon-adresse/
monsite.com/mon-adresse.htm
monsite.com/mon-adresse/?p=3215
Il n'existe pas de fin d'URL meilleure qu'une autre pour le référencement naturel : il faut donc relativiser l'importance des adresses. Il faut juste respecter un modèle d'URL avec redirections adéquates lorsque l'utilisateur ou le moteur de recherche se trompe :
Pour URL/, vous devrez rediriger vers elle la version URL
Pour URL, vous devrez rediriger vers elle la version URL/
Pour URL.htm, vous devrez rediriger vers elle la version URL et la version URL/
Pour URL.htm pour les articles et URL/ pour vos répertoires, vous devrez rediriger vers l'une des deux la version URL.
Certains référenceurs estiment que la version avec extension de fichier est meilleure, d'autres que celles avec le slash aura plus d'impact, et le reste que celles sans rien à la fin sera la solution optimale. Un point de vue est que dans l'exemple suivant, la première URL va se lire et se retenir plus facilement que l'autre :
mon-site.fr/mon-article-tralala-bouboum/
mon-site.fr/mon-article-tralala-bouboum.html
URL avec répertoire
Une thèse en référencement naturel propose de différencier dans l'URL la présence d'un répertoire par rapport à un contenu, pour aider à la compréhension et au positionnement de la page indexée. Mais une autre thèse veut que Google ne s'occupe pas du type de contenu qu'il va indexer : que ce soit une page d'accueil, une catégorie, une page de mots clés ou un article, cela revient au même : Google cherche un contenu pertinent par rapport à une requête précise. Ce dont il a besoin, c'est de comprendre la page avec un code source structuré, non bloquant, un contenu pertinent et des liens rendant populaire le tout. Le moteur de recherche peut donc positionner en 1er une page de catégorie tout comme il pourrait le faire avec un article (surtout avec l'avènement de la recherche universelle et des microformats). Il existe beaucoup de possibilités : une page comme un répertoire, une catégorie pour un répertoire, une page de mots clés pour un répertoire etc.
Pour fermer ses URL pour les répertoires et rajouter une extension pour une page ou un article, il faut modifier WP.
La structure de WordPress souhaitée :
Accueil :
www.site.fr/
Page :
www.site.fr/page.html
Article :
www.site.fr/article.html
Catégories :
www.site.fr/cat/
tags :
www.site.fr/tags/
Archives :
www.site.fr/archives/
On se rapproche d’une structure « classique ». Ce qui permet de faire comprendre l’architecture de votre site aux moteurs plus facilement et d'éviter le duplicate de pages internes en n’ayant qu’un chemin possible au niveau de l’url.
Structure des articles
Pour les articles sur WP,il suffit de configurer les permaliens dans le backoffice :
/%postname%.html
Structure des pages
Un problème se pose pour les pages, il n’est pas possible de modifier le rewrite des pages dans l’administration de WP. Le rewrite de la structure des pages est écrit en dur dans le fichier wp-includes/rewrite.php donc il faut mettre en place un hook qui va permettre de modifier cette réécriture.
add_action('init', 'change_page_permalink', –1);
function change_page_permalink() {
global $wp_rewrite;
if ( strstr($wp_rewrite->get_page_permastruct(), '.html') != '.html' )
$wp_rewrite->page_structure = $wp_rewrite->page_structure . '.html';
}
Ce code est à mettre dans le fichier functions.php de votre thème/template.
Autres structures
Le problème se pose également pour les catégories, tags et archives donc on va ajouter un slash pour finaliser l’URL, et dire aux moteurs que c’est un répertoire :
function ppurl($url, $type)
{
if('single'===$type)
return$url;
if('page'===$type)
return$url;
return trailingslashit($url);
}
add_filter('user_trailingslashit', 'ppurl', 10, 2);
Ce code est également à mettre dans le fichier functions.php de votre thème/template.
Noindex, archives en follow mais pas toutes
<html>
<head>
<metaname="robots"content="noindex"/>
<title>Don't index this page</title>
</head>
Il faut noindexer les pages de tags, catégories, archives, auteur etc., car le contenu présent sur ces pages l’est déjà depuis les articles. De plus certains thèmes ne propose pas de pagination pour les articles mais un système de « previous post » et « next post » qui rend les articles profonds moins visibles par les moteurs de recherche. Avec le plugin de Yoast : SEO → Titres & Metas, dans l'onglet « autres » :
Il est conseillé de désactiver les archives par dates. On peut laisser les archives de l'auteur, mais il faut cocher une option dans l'onglet général qui noindexera les pages enfants de ses archives, en follow par défaut. Ainsi on ne peut tomber sur la page 2 des archives depuis les moteurs de recherches :
Sans le plugin de Yoast, il faut créer un fichier robot.txt qui interdira l’indexation de certaines pages aux crawlers. Il faut le déposer à la racine du site mais, surtout il faut l’actualiser dès qu’une nouvelle catégorie, tag, date, etc. est ajouté. Le plugin Robots Meta ajoute une balise meta robots dans l’en-tête des pages dont l’indexation doit être désactivée.
Si le blog est mono-auteur, on peut utilser Yoast pour désactiver les archives par auteur, et de la même manière les archives par date : même si elles ne figurent pas dans votre template, quelqu'un peut faire un lien vers elles et détruire votre SEO.
Liens inutiles en Nofollow
Il faut arrêter de linker la page de login et d'inscription sur chaque page du blog. De même pour le feed RSS, le formulaire d'inscription par e-mail. Yoast met en nofollow automatiquement les pages de login/inscription, mais dans la plupart des cas il ne faut pas de liens vers elle dans le template.
L'attribut Canonical
Plusieurs extensions autre que Yoast sont capable d'indiquer quelle est l’url “canonique” d'un article : All in One SEO Pack ou Canonical URL’s.
Depuis 2009 les moteurs reconnaissent rel="canonical". C'est une arme supplémentaire contre le duplicate content. WP supporte cette balise pour les billets et les pages, mais il y a quelques bugs : il ne les gère pas pour les autres pages. Yoast les génère automatiquement pour tous les types de page WP.
Faciliter l’indexation
Le fichier sitemap.xml a pour but d’améliorer l’indexation d’un site et de ses pages auprès des moteurs de recherche, Google en tête. Le plugin Yoast offre nativement la possibilité de mettre à jour automatiquement ce fichier.
Fil d'ariane
Ce chemin composé de liens qui vont permettre aux visiteurs de mieux se repérer sur le site qu’ils sont en train de parcourir. Une fonctionnalité qui aide aussi les moteurs à comprendre le contexte et l’environnement d’un article. Yoast propose cette fonctionnalité tout comme Breadcrumb Nav XT.
Pagination
Si un robot arrive sur une page de catégorie, il faut qu'il trouve les pages liées sans problèmes. S'il y a beaucoup d'articles dans une catégorie, le robot devra visiter 10 pages avant de trouver un article de qualité posté par le passé. C'est une fonctionnalité de maillage interne des liens, assurable par une dizaine dizaines de plugin de pagination. Un des plus populaires est WP-PageNavi. Mais avec certains thème comme Genesis (utilisé par exemple par Yoast.com), on peut activer la navigation numérique dans : Theme Settings → Content Archives.
Suggestion de lecture
Un plugin utile au maillage de liens internes est Linkwithin ou Related Post, ce dernier suggère à l’internaute de lire des articles similaires (la sélection se fait en fonction des tags utilisés). En outre, ce plugin est conseillé si vous souhaitez diminuer votre taux de rebond (mal vu par Google). Les moteurs apprécieront également de trouver plus facilement votre ancien contenu. Yoast préfère le plugin Yet Another Related Posts Plugin. Une bonne alternative selon lui est Microkid’s related post plugin, qui permet de choisir soi-même les articles reliés. Les plugins qui associent automatiquement par linking certains mots-clés avec certains billets, est une pratique considérée comme spammy par Yoast.
Mise en valeur de l'auteur
Google Authorship Program permet aux auteurs d’un article de le valider et par la même occasion de se distinguer des autres résultats au sein des SERP, grâce à un “author highlight”. Le fonctionnement se situe principalement dans le thème WP, avec la syntaxe rel="author" et rel="me"(voir cette article de Yoast http://yoast.com/wordpress-rel-author-rel-me/)
Les plugins
Rappelons que pour optimiser ses pages web et a fortiori ses articles de blog, il convient de remplir certaines balises se trouvant dans le <head> de votre html : les balises <title>, <meta name="description"> et dans une moindre mesure <meta name="keywords">. Or, l’interface d’administration de WordPress ne permet pas nativement de remplir ces champs. Heureusement, il existe beaucoup de plugin pour suivre l’évolution de vos mots-clés, d’optimiser le titre et la description de vos pages, et trouver vos mots-clés les plus pertinents en analysant vos textes de façon autonome. Les plus connus d’entre sont WordPress SEO par Yoast, All In One SEO, Rank Reporter et Scribe SEO. Les plugins sont utiles mais en grande quantité, ils peuvent ralentir WP. Mais de toute façon il faut avoir recours à un système de cache comme le plugin WP Super Cache permettant de ne pas solliciter le serveur PHP à chaque construction de page demandé par un visiteur non connecté en tant que membre, car Google prend en compte la vitesse d'affichage d'un site dans son algorithme. Le plugin Seo WordPress développé par Yoast est selon beaucoup d'utilisateur le must-have : agréable à utiliser, souvent mis à jour et avec des fonctionnalités complètes. Il mesure de nombreux paramètres comme la densité des mots-clés, la présence des mots-clés dans l'URL, la longueur SEO des titres, la facilité de lecture, dans la page « tous les articles » un bouton vert indique pour chacun s'il est bon en terme de SEO. Son « page Analysis » donne un aperçut de ce que donnera l'article au sein des pages de résultat Google. Il prend donc en charge les Google Webmaster Tools, les Sitemap et la SEO, permettant de réunir dans une seule extension de nombreuses autres, ce qui optimise l'empreinte mémoire de WP (paramètre critique en hébergement mutualisé).
Conclusion
La SEO au niveau d'un blog WP passe par toutes les techniques vues précédemment, qui sont des « réglages généraux » passant majoritairement par l'installation de certains plugins incontournables, mais il faut ensuite travailler la SEO à l'intérieur de chaque contenu (balise head, densité des mots clés etc.). Une autre chose importante et générale est que chaque titre d'article unique doit être encapsulé avec une balise h1, sauf s'il y a plusieurs articles présentés sur une même page (dans ce cas on les met dans des balises h2).
Un autre facteur important pour accroître la popularité est d'avoir netlinking de qualité, des partenariats, une réelle présence dans les réseaux sociaux etc. Ces leviers seront l'objet de prochains articles. Notez qu'au sujet de votre réseautage, il faut éviter les blogroll : plutôt une page dédiée avec ancre choisie par le partenaire avec une courte description. Cela met bien en valeur celui-ci et surtout réduit le nombre de liens sortant du blogroll, généralement déclinés sur toutes les pages.