Blog Nourri au lait de Google

 

Lait

Pour accompagner votre campagne marketing, rien de mieux qu'un blog professionnel avec un nom de domaine Google friendly…

 

 

Normalement il faut avoir les clients avant d'élaborer le produit

 

Il est tout naturel de créer un produit digital sur Internet. Encore faut-il avoir un blog avec un lectorat réceptif à ce produit qui serait prêt à l'acheter… Comme l'explique le formateur très connu Olivier Roland, si vous alimentez un blog thématique qui commence à être bien fréquenté, vous pouvez faire un sondage pour connaître les frustrations et les difficultés de vos lecteurs en rapport avec cette thématique, pour fabriquer le produit qui les aide… Mais Olivier déconseille de faire l'inverse : créer le produit qui vous intéresse pour ensuite essayer de le vendre à vos lecteurs, car il y aurait peu de chance qu'ils l'apprécient…

Je pense que cette hypothèse est globalement vérifiable, mais c'est un peu trop propre et lisse pour moi. Il faut savoir s'écarter de ce genre de vérité universelle de temps en temps, et même si elle est défendue par de nombreux gourous… C'est leur argument de vente en quelque sorte ; ils veulent ainsi vous accompagnez du début jusqu'à la fin du processus. Il y en a même comme Aurélien Amacker qui découpent leurs offres en deux formations distinctes : une pour apprendre à développer un blog, et une pour apprendre à créer le produit qui sera vendu sur ce blog…

Si vous êtes lecteur régulier de mes écris, vous savez que je suis un rebelle : je n'aime pas prendre pour argent comptant les conseils. Parfois j'innove, je mélange entre elles les différentes méthodes énoncées à droite et à gauche pour constituer une nouvelle approche.

 

 

Partir du produit, finir par un mot clé

 

Quel vecteur le plus rapide au monde peut mettre en avant votre produit ? Google (et les autres moteurs de recherche). Et donc l'erreur à ne pas commettre, c'est de chercher, par exemple sur un site comme QuelDomaine.com (excellent service par ailleurs), un nom pour votre blog de niche, sans tenir compte de l'aspect SEO.

 

 

Savoir comment les internautes utilisent Google

 

Pour savoir ce qu'aime Google, en fait il faut savoir ce qu'aime rechercher les gens d'une part (un ou des mots-clés en général), tout en regardant d'autre part si la concurrence est rude pour cette expression : analyser le nombre de site qui sont donnés en résultat de la requête. Si votre but est d'acheter de la publicité Adword pour être présent en haut et à droite de la page de résultat, vous devez surtout connaître « l'indice Adword de concurrence » sur ce terme de recherche, car c'est la loi de l'offre est de la demande qui règne.

Une fausse idée que l'on se fait généralement avant d'entrer dans l'entrepreneuriat en ligne, c'est qu'Internet est saturé. C'est vrai qu'à la vue de la longue liste de site sortie par Google sur une requête quelconque, mieux vaut étudier si la niche visée est trop représentée  avant de foncer tête baissé ; mais la richesse de l'être humain, c'est qu'il découvre toujours des nouveautés culturels, techniques et parfois certains secteurs pourtant bien documentés bénéficient d'un nouvel angle de lecture juste parce qu'une personne décide de présenter les choses d'une manière différente.

 

 

Le nom de domaine détermine votre CA…

 

Un nouveau concept, l'évolution d'un concept existant, ou à défaut un concept bien établi, doit constituer la colonne vertébrale de votre nom de domaine. Il est rare de voir des niches récentes être totalement saturées, donc la veille est l'outil de choix pour visualiser le futur. Au fait, pourquoi Google ne s’appelle pas « moteur-de-recherche (search-engine) » ? Parce que c'est trop généraliste. Cela ne permet pas de se démarquer de la concurrence, puisque tous les concurrents sont aussi des moteurs de recherche. Donc le nom Google, qui en plus a une signification réelle en mathématique, a le pouvoir phonétique de se démarquer. Le notoriété est réservée aux leaders. Mais on peut devenir leader grâce à un nom de domaine efficace…

 Le but de la niche est d'avoir très peu de concurrent dès le départ, donc le mieux est d'être le premier à s'y installer. Donc pas besoin forcément d'un nom de domaine hyper original mais plutôt assez précis, pour qu'à lui seul il définisse une habitude de consommation ou plus directement encore un produit, par exemple : «  raquette-de-tennis.com ». Quand l'internaute tape ce genre de requête et qu'il trouve votre site, il est dans un état émotionnel propice à l'achat, ou bien au remplissage d'un formulaire si la requête se rapporte à une notion que l'on ne peut pas acheter, par exemple « actualité-tennis », vous pouvez ainsi collecter l'adresse de ce visiteur, et par la suite lui proposer un produit (vous appartenant ou en affiliation).

 

 

…et le contenu représente votre investissement en volume d'heure

 

Avoir un produit et créer le blog qui va pouvoir capter des personnes susceptibles de l'acheter… c'est clair que l'on ne peut pas être sur du résultat à l'avance. De plus alimenter un blog régulièrement peut vite lasser si on ne réalise qu'une ou deux ventes par semaine, quand on voit certains pros du web en faire à l'aise cinq par jour. Mais bon, dans l'éventualité d'un échec, il est toujours possible de transformer son blog en site de scrapping, avec du contenu généré à la volé juste bon à aguicher les internautes depuis les SERP. C'est salle, mais si le produit à vendre est utile pour certaines personnes, pourquoi pas ? Bien sur, il faut que vous évitiez d'en arriver là, ainsi nourrissez votre site avec des infos fraîches et originales, la motivation au travers du temps étant maintenue par une bonne rémunération. Chacun est d'ailleurs libre de déterminer quel est le montant qui lui convient en fonction du temps hebdomadaire accordé à l'écriture de billet.

Voici par exemple deux noms de domaine qui semblent intéressant : « ecrire-en-html.com » et « le-html ». Le premier représente un petit volume de recherche mensuelle : 2400. Cela confère un avantage : un potentiel de trafic raisonnable (2400 / 30 = 80 requêtes/jour à se partager avec les autres résultats), et donc la possibilité de prendre un hébergement mutualisé très bon marché dans les 2 € / mois, mais une puissance commerciale assez réduit, c'est logique.

Pour le deuxième, le volume mensuel de requête est beaucoup plus conséquent : 2 240 000 / 30 = 74 667 par jour. Et même si cela n'amène que le tiers en nombre de visite, à savoir 24 889, cela peut rentrer dans les clous d'un hébergement chez WebSynthesis par exemple (VPS WordPress managé) qui accepte 2500 connexions par jour (forfait à 27 $/mois = 20 €/mois).

 

Conclusion, on peut obtenir un trafic fort honorable sur notre petit blog de niche, sans pour autant exploser son serveur. « FaireUnBlog.info » serait également un bon nom de domaine (malheureusement le .com n'est pas libre : c'est souvent le meilleur choix marketing).

 

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